GAREF PARIS

GAREF PARIS

Mesures réalisées durant le vol du ballon-sonde Paparazzi 2


Température

Les mesures de température ont été correctes à faible altitude, mais elles ont commencé à diverger des valeurs réelles mesurées par le Centre national d'études spatiales (Cnes) lorsque la pression a baissé, faute d'assez d'air pour dissiper la chaleur qu'elles produisaient. La mesure était alors la température du capteur, et non celle de l'air environnant.


Pression

Les mesures de pression se sont avérées exactes, sauf aux basses pressions (< 20 mBar) où le capteur ne se comportait plus de façon linéaire.


Tension des batteries

La tension des batteries donne une indication de son état de charge.


Position GPS

Lors du vol, la nacelle transmettait sa position, qui était affichée sur une carte sous AutoRoute Express (R).


Réception des données au sol

Bilan de liaison

Pendant tout le vol, sauf pour la phase de descente, le signal reçu était de très bonne qualité, avec une puissance de signal élevée permettant une réception radio nominale. L’antenne hélicoïdale utilisée par le Garef, bien que directionnelle, possède un cône de réception assez large (30 degrés environ) pour qu’un pointage approximatif permette une liaison très acceptable.

Traitement et stockage des informations

Lors du vol, un PC s’occupait du traitement des données et de leur affichage à l’écran sous forme de courbes, alors qu’un autre stockait toutes les données reçues du ballon sur disque. Ce mode d’affichage permettait une lecture claire et rapide des différents paramètres mesurés par le ballon tandis que les données sauvegardées peuvent être réutilisées, après le vol, pour rejouer la séquence de vol et ainsi en analyser les différentes phases.

Suivi du ballon

Le PC de traitement traduisait le signal GPS en données compréhensibles par le programme AutoRoute Express qui affichait la position du ballon sur une carte. Le programme de traitement calculait également les angles en site et azimut pour pointer l'antenne de réception sur le ballon. Malgré cela, lors de la phase de descente, le signal reçu de la nacelle s'est brouillé et les positions GPS sont alors très imprécises. Il est cependant probable que ces deux événements soient indépendants. En effet, lors de la descente, l'altitude donnée par le GPS s'est fixée à la valeur de 29 000 mètres tandis que le positionnement au sol ne semblait altéré que modérément et que les bribes d'informations claires reçues, mesure de pression, de tension et de température, après la perte du contact continu, sont relativement cohérentes.